Elever un enfant seul : un choix
Les médias ont toujours associé la famille monoparentale à une mère célibataire, divorcée ou abandonnée par le père, voire même à une mère fille. Pourtant, les familles monoparentales ne concernent pas que les femmes devenues mères célibataires par obligation. Aujourd’hui, elles le font par choix, et les pères célibataires aussi.
Choisir d’être maman ou papa solo
Les premiers parents ayant élevé seuls leurs enfants l’ont souvent fait par obligation, suite à une situation compliquée. Divorce, violence conjugale, décès ou abandon du 2ème parent… L’indépendance des femmes, acquise progressivement depuis un siècle les a amenées à travailler beaucoup et à privilégier leur carrière à leur vie de couple. Elles décident alors de devenir mamans solos. Dans le même temps, le taux de divorces a explosé et de plus en plus de pères réclament et obtiennent la garde principale de leur enfant.
Qui sont les nouveaux parents célibataires ?
Les femmes actives qui, approchant la quarantaine et voyant leur fertilité diminuer sans trouver le père idéal, se lancent dans le projet de devenir maman, seule. C’est aussi le cas de certains hommes, même si le cas est moins fréquent jusqu’à ce jour. Les femmes sont plus nombreuses à ressentir ce « mal d’enfant » et à franchir le cap en voyant l’horloge biologique tourner inexorablement.
Mais de plus en plus de femmes jeunes décident de fonder leur famille sans être en couple : elles ont compris que la vie de couple n’était pas épanouissante pour elles et qu’elles seraient de meilleures mamans en étant seules.
Il existe aussi les parents solos homosexuels qui ne trouvent pas de partenaires prêts à élever un enfant dans un schéma de famille homoparentale.
Comment devenir parent célibataire ?
Lorsqu’on fait le choix d’élever seul un enfant, il faut trouver une solution pour devenir parent, car biologiquement, cela se fait à 2 ! Pour les hommes comme pour les femmes, plusieurs solutions existent :
– la coparentalité
– l’insémination artisanale
– la Gestation Pour Autrui (GPA)
– l’adoption, qui est quasiment sans espoir pour les personnes célibataires, même si elle est autorisée
La coparentalité
La coparentalité, c’est être parent avec un autre parent, sans vivre ensemble. Il y donc :7
– soit 2 coparents qui choisissent soit d’élever l’enfant selon un principe de garder alternée ou de garder principale
– soit 1 parent qui gère tout ,seul
Les coparents peuvent décider de faire l’enfant ensemble, naturellement ou par insémination artisanale. Cela permet de choisir le deuxième parent. Les coparents se rencontrent par le biais d’internet en déposant des annonces et en chattant, comme sur un site de rencontres lambda.
Les coparents peuvent aussi choisir de donner naissance à l’enfant en faisant appel à une tierce personne, dans le cas de problèmes de fertilité. Ils peuvent procéder naturellement ou opter pour l’insémination artisanale, la GPA.
L’insémination artisanaleé
L’insémination artisanale est une pratique fréquente chez les futurs coparents pour de multiples raisons. D’abord parce que l’insémination artificielle n’est pas autorisée aux personnes célibataires, mais aussi parce que l’insémination artisanale permet de choisir l’autre parent, d’établir un lien avec lui et de vivre le moment pleinement. Autre avantage non négligeable : cela ne coûte rien.
La GPA
Encore interdite en France, la GPA est autorisée dans d’autres pays européens qui voient régulièrement des Français franchir la frontière ou même traverser l’Atlantique pour trouver une mère porteuse. Les hommes en mal d’enfants ou les couples lesbiens peuvent choisir cette option, à condition d’avoir de belles économies. Le coût de cette démarche se compte en dizaines de milliers d’€ !