PMA Femme seule : qu’est-ce qu’il faut savoir ?
PMA Femme seule : qu’est-ce qu’il faut savoir ?
Être une femme seule et une maman en même temps représente un rêve semble pour certaines personnes. Sachez qu’être célibataire n’empêche pas une femme de devenir mère. Il existe un moyen, aussi efficace qu’accessible, pour y arriver : la PMA. Ce procédé médical dispose de nombreuses caractéristiques et conditions qu’il convient d’apporter quelques indications. De la technique utilisée aux perspectives à adopter, en passant par la législation en vigueur, il est préférable de tout savoir avant de se lancer.
PMA femme seule, que dit la législation française ?
Par choix ou par dépit, de nombreuses femmes restent seules et décident d’avoir un enfant. Grâce à la PMA (Procréation Médicalement Assistée), ces futures mamans peuvent voir leur rêve se réaliser. Cependant, avant de vous prononcer, il existe quelques détails à prendre en considération. Parmi les obstacles figure la loi française autorisant cette procédure sur un public restreint.
En effet, la réglementation française interdit l’Aide médicale à la Procréation (AMP) aux femmes seules, célibataires ou aux lesbiennes. Seuls les amoureux vivant en concubinage depuis 2 ans, un couple hétéro marié et pacsé ont droit à cette pratique. Cette décision complique à la maman solo la réalisation de leur projet d’enfanter.
Bien que l’accès à la PMA pour toutes les femmes ait reçu un avis favorable au Comité consultatif national d’éthique (CCNE), il reste encore inaccessible pour les célibataires. Par ailleurs, les conseillers bioéthiques ont lancé un débat à ce sujet et un changement risque de voir le jour dans un futur proche.
Les pays qui autorisent la PMA aux femmes seules
En attendant ce fameux changement de législation en France, vous pouvez toujours avoir recours à la PMA en changeant de pays, le temps de tomber enceinte. De par la flexibilité de ses lois et une attente assez courte, l’Espagne figure parmi les premiers choix. Si vous décidez de vous envoler pour la Belgique, sachiez que cette nation offre l’avantage d’un traitement similaire pour tous les demandeurs de PMA. Vous pouvez également connaître l’identité de votre donneur si vous le souhaitez.
La Grèce, le Royaume-Uni et le Danemark sont autant de destinations vous donnant la capacité de devenir mère en étant non accompagnée. Cependant, il convient de rappeler que le recours à l’aide médicale pour la procréation faite à l’étranger ne bénéficie d’aucun remboursement de la part de la sécurité sociale. Il est donc conseillé de penser à tout financer par soi-même.
Quelles sont les possibilités de PMA pour femme seule ?
Après avoir choisi le pays où vous allez réaliser la PMA et vous être apprêté financièrement, il est temps de décider du type de gestation médicalisé qui vous convient. Plusieurs options s’offrent à vous. Si vous ne présentez aucun souci de fertilité, la fécondation artificielle suffit amplement à faire de vous une mère. Cette pratique consiste à injecter du spermatozoïde au fond de l’utérus ou à l’entrée du col dans le but de déclencher la rencontre des deux gamètes.
Selon la préférence de la femme, elle peut opter pour la technique non médicalisée ou l’insémination artisanale avec une banque de sperme. Après un déclenchement d’ovulation par traitement hormonal, le médecin introduit le liquide spermatique dans la cavité utérine. Ce procédé porte le nom de l’insémination artificielle avec un donneur ou IAD. Contrairement à la précédente, celle-ci se succède d’une batterie d’analyse et de suivi médical.
En cas d’échec répétitif de la première PMA ou d’autres incapacités liées à la trompe de Fallope, la femme seule peut toujours enfanter en ayant recours à la fécondation in vitro. Ce procédé consiste à féconder l’ovule dans un tube et de le réintroduire à l’intérieur de la cavité utérine pour s’y développer. Si la patiente ne présente aucun problème d’ovocyte, un donneur de sperme suffit pour réussir à avoir un enfant. Dans le cas contraire, un don d’œuf et de gamète mâle serait nécessaire et aucune stimulation ovarienne n’est requise.
Les étapes de ponctions folliculaires et stimulation organique vous semblent-elles longues et éprouvantes ? Il existe un moyen, moins stressant et plus facile, d’avoir un bébé : le don d’embryon. En effet, certaines femmes veulent faire profiter d’autres futures mamans de leurs œufs fécondés qui n’ont pas été utilisés. Dans ce cas, il suffit de suivre un traitement pour préparer l’endomètre voire le corps entier à une éventuelle grossesse et procéder au transfert du fœtus vers l’utérus.
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