Pays autorisant l’adoption homoparentale
Pays autorisant l’adoption homoparentale
À part les difficultés classiques liées à la démarche de l’adoption, autres obstacles empêchent les couples homosexuels de fonder une famille. Jusqu’à ce jour, il existe encore des pays qui refusent catégoriquement de confier un enfant aux lesbiennes ou aux gays à cause de leur orientation sexuelle. Si certaines nations perçoivent ces familles homosexuelles de mauvais œil, d’autres leur accordent l’adoption au même titre que les hétérosexuels. En Europe comme ailleurs, ces pays ouverts d’esprit partagent leur frontière avec les plus conventionnels. Mais qui sont-ils ?
Les pays du nord de l’Europe
Sur le vieux continent, plus d’une vingtaine de pays ont autorisé le mariage entre deux personnes du même sexe. Certaines nations restent encore septiques quant à la légalisation de cette union civile non conventionnelle, tandis que d’autres passent à la vitesse supérieure en leur donnant la possibilité d’adopter un enfant. En cas de refus dans votre pays, voici quelques une des destinations favorables à l’adoption homoparentale.
Le Danemark
Connu pour son libéralisme en matière de sexualité, ce pays du nord occupe le premier rang parmi ceux qui ont validé le mariage pour tous. Depuis 1989, l’état danois permettait déjà aux personnes de sexe identiques d’avoir un statut civil. Dix années plus tard, une étape importante a été franchie : l’un des couples gays a la possibilité d’adopter l’enfant de son compagnon. Il a fallu attendre 2010 pour que les conjoints homos aient le droit d’adopter ensemble un enfant, même si elles ne sont pas mariées. Les autres pays du nord ont ensuite suivi ou copié l’exemple danois en prônant l’intérêt principal de l’enfant.
Les Pays-Bas
Aux Pays-Bas, la relation entre deux personnes de même sexe reste un simple contrat à partir de 1998. L’année 2001 marque la possibilité d’un mariage civil entre deux femmes ou deux hommes. Bien qu’il soit marié au parent biologique de l’enfant, un époux ne devient pas automatiquement le deuxième parent légal. Il doit passer par les procédures d’adoption normales pour avoir ce titre. Un couple gay a le droit d’adopter conjointement un bébé, à condition que ce dernier soit de nationalité hollandaise et habite aux Pays-Bas au moment de l’adoption.
Et les autres pays du nord ?
La Norvège et l’Islande font partie des pays qui permettent aux homosexuels de fonder une famille par l’adoption d’un enfant. Ces états autorisent non seulement l’adoption conjointe d’un petit, mais également l’accès aux procréations médicalement assistées. À partir de 1999, la Suède commence à reconnaitre le droit des familles homoparentales et leur accorde la possibilité d’être parent légitime d’un enfant. Cette législation de 2003 s’accompagne en 2005 de l’autorisation de recours à la PMA (procréation médicalement assistée) pour les couples homos. Avant cette date, il s’agit simplement d’un partenariat reconnu par l’état.
Qu’en est-il des autres pays de l’Europe
Depuis l’entrée en vigueur du mariage pour tous, la France et la Belgique ont autorisé l’adoption conjointe d’un enfant. Par contre, ces deux pays présentent une petite différence, notamment sur la liberté et les conditions d’adoption.
Sur le territoire belge, un couple gay non marié procède à l’adoption d’un enfant en difficulté en tant que célibataire. Ensuite, son compagnon peut demander à être le deuxième parent auprès du tribunal. Tandis qu’en France, l’adoption n’est pas toujours accordée pour les célibataires. En Espagne et au Royaume-Uni, les couples homosexuels ont le droit de prétendre la reconnaissance de l’enfant de leur conjoint ou de l’adopter communément.
Possibilité d’évolution ?
Pour les pays membres de l’Union Européenne, le parlement envisage d’adoucir voire d’abolir toutes formes de discrimination vis-à-vis des couples homosexuels. Qu’il s’agisse du mariage ou de l’adoption, limiter la constitution d’un foyer homoparental constitue une atteinte au droit de l’homme.
Face à l’inégalité de la législation au sein de l’UE, les couples gays et lesbiens peuvent être confrontés à la non-reconnaissance de leur droit s’ils changent de pays. C’est la raison pour laquelle la Commission Européenne évoque une reconnaissance mutuelle de leurs droits sur tous les territoires.
Et le reste du monde ?
En plus des États-Unis et du Canada, d’autres pays du monde reconnaissent le droit des couples gays à l’adoption. Sur le continent américain, la Colombie, l’Uruguay, le Brésil ainsi que le Mexique et l’Argentine sont les premiers à donner leur accord à l’adoption homoparentale.
Connue pour être traditionaliste, l’Afrique est moins ouverte que le reste du monde. Pourtant, l’Afrique du Sud fait exception en autorisant, depuis 2006, l’union et l’adoption homoparentale. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont réalisé un grand progrès en autorisant l’union civile des personnes de même sexe.
Avec tous ces obstacles liés à la constitution de la famille homoparentale, vous ou votre partenaire pouvez hésiter à faire un pas et assumer votre homosexualité. Sur Coparentalys, vous trouverez de nombreux couples qui souhaitent adopter. En vous inscrivant, vous avez la possibilité de partager leur expérience et avoir du soutien.