Coparentalité après séparation VS Coparentalité choisie
Coparentalité après séparation VS Coparentalité choisie
La coparentalité, qu’elle soit choisie ou surgisse après une séparation, résulte de la capacité des êtres humains à adapter leur vie selon leur besoin. Quand on parle de coparent, le concept renvoie inconsciemment à l’idée de partage de responsabilité après le divorce d’un couple qui a eu un ou des enfants. Par contre, la notion de coparentalité ne se limite pas à ce cadre restreint, mais concerne également d’autres situations à caractéristiques plus complexes. Afin de dissiper toute confusion sur ces deux types de coparentalité, il convient de voir leur spécificité séparément avant de les mettre en comparaison.
La coparentalité après la séparation
De quoi s’agit la coparentalité après séparation ?
Si avant les années 80, la garde a été accordée à l’un des parents, la société d’aujourd’hui prône une nouvelle forme d’engagement parental après la séparation : la coparentalité. La coparentalité après séparation résulte de la volonté de deux parties à rester parent malgré la rupture. Pour le bien de leur enfant commun, les coparents se forcent de maintenir une relation objective, même après une discorde. Bien que ce ne soit pas facile, les ex-conjoints doivent s’entendre et trouver un compromis tant sur son éducation que sur son bien-être en général.
Dans la coparentalité après séparation, il ne s’agit pas d’arrêter d’être les parents de ses progénitures, mais d’une séparation conjugale et du maintien des rôles de chacun des parents. Du côté des coparents, cette situation se caractérise par l’exercice partagé de l’autorité parentale, le dialogue et le respect mutuel. Imposée par la justice en cas de séparation, elle évite la dissolution totale de la famille, comme c’est le cas autrefois.
Et l’enfant dans la situation de coparentalité après séparation ?
Chez l’enfant, la séparation des parents présente toujours des impacts négatifs. Par ailleurs, le concept de la coparentalité après la séparation a été mis en place dans le but de mieux les préserver. Néanmoins, ce changement crée un énorme bouleversement dans la vie de l’enfant, surtout quand le cocon familial qu’il reconnait n’existe plus. En fonction de la décision du tribunal, il peut habiter un certain temps chez l’un de ses parents et chez l’autre le reste de la semaine. Afin de minimiser l’effet de changement, il reçoit la même attention qu’auparavant de la part de ces parents.
Coparentalité choisie, c’est quoi ?
Définir la coparentalité choisie
Le choix de vivre une coparentalité résulte d’une envie d’enfanter sans être en couple. La coparentalité choisie n’exige aucun sentiment entre les deux parents, mais concerne un contrat mutuel pour collaborer dans la conception et l’éducation du bambin. Si les deux parents ont concouru dans la procréation, ils peuvent avoir les droits légaux sur le bébé, mais ne s’engagent pas dans un contrat de mariage.
À part le lien biologique, une autre forme de coparentalité fait son apparition. Elle concerne les couples gays et les lesbiennes ou un couple homosexuel et un hétérosexuel. Dans ce cas, le coparent qui ne présente aucun lien de parentalité avec l’enfant prend le rôle de parent social. Dans les deux cas, l’engagement et la responsabilité de chaque parent sont régis au préalable par un contrat de coparentalité. Qu’il s’agisse de la garde, des jours de vacances ou encore du devoir financier de chaque partie, tout est défini à l’avance.
Et l’intérêt de l’enfant ?
Si les coparents décident de faire un enfant par coparentalité, c’est parce qu’ils se sentent déjà prêts à l’élever et lui donner tout l’amour nécessaire à son développement psychologique. Après la naissance, chaque partie prend sa part de responsabilité pour l’intérêt principal de l’enfant. Habitué à vivre en alternance chez ses deux voire quatre parents, ce dernier apercevra la situation comme habituelle.
La coparentalité choisie face à celle de séparation
Différence sur la définition entre la coparentalité choisie et la coparentalité après séparation
Par définition, la coparentalité désigne la même forme de famille, mais la différence réside dans sa composition. Si dans la coparentalité choisie l’enfant peut avoir jusqu’à 4 parents, la coparentalité après la séparation le contraint à n’avoir que deux parents. La responsabilité des coparents par choix est définie bien avant que le bébé naisse.
Contrairement aux divorcés, il n’y aura aucune surprise ni de problème d’organisation. Chez les ex-conjoints, il appartient au tribunal de fixer les devoirs, la garde, voire l’obligation de chaque parent, et ce, seulement après leur séparation.
Sur l’intérêt de l’enfant ?
Pour un enfant, la coparentalité choisie présente moins de pression psychologique dans la mesure où il est habitué à cette forme de famille dès sa naissance. Habitués à vivre dans un foyer où la mère et le père reste présents, les fils de divorcés vivants dans la coparentalité peuvent avoir du mal à s’adapter à la nouvelle situation.
Choisi ou subi, le concept de coparentalité présente des risques aussi bien pour l’enfant que pour les parents.
Par ailleurs, les psychologues Harry Timmermans, Richard Cloutier et Loraine Filion ont mis au point des chartes permettant de le réussir.
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