Perdre patience face à un enfant capricieux est une situation qui peut se produire souvent dans une famille. Laisser place à la colère n’est toutefois pas la bonne solution pour résoudre le conflit. Il faut en toute circonstance garder son calme et pour y arriver, il existe de nombreuses méthodes.

Les raisons qui poussent à crier

Il y a diverses raisons qui peuvent amener une personne à perdre son calme. Parmi ces raisons, il y a le stress. Après une longue journée de travail, un parent peut être exténué, ce qui le rend plus irritable. Un simple comportement négatif venant de l’enfant peut alors faire jaillir la colère qui est en lui.

Un enfant est souvent têtu et ne comprend pas toujours ce qu’il lui est demandé de faire. Si l’entêtement de l’enfant persiste, cela peut devenir très agaçant. Les personnes qui n’ont pas suffisamment de patience peuvent facilement céder à la colère. Pourtant, même si l’enfant commet une faute, il peut ne pas en avoir conscience. Ce n’est pas toujours le cas pour les ados.

L’adolescence est la période durant laquelle les enfants se rebellent souvent. Ils peuvent commettre des actes dans le simple but d’énerver leur parent. Dans ces conditions, il est très facile de céder à la colère. Un parent peut montrer sa colère en signe de désapprobation et pour affirmer son autorité. Mais cette réaction n’est pas à privilégier.

Parfois, lorsqu’un parent crie sur son enfant de manière injustifié, il peut ressentir un regret une fois que la colère est passée. Dans ce genre de situation, il convient de s’excuser auprès de l’enfant. Il faudra lui expliquer les raisons qui l’ont amené à lui crier dessus. Cela ne nuira pas à l’autorité parentale et permettra de regagner la confiance de l’enfant. 

Pourquoi ne faut-il pas crier sur son enfant ?

Avec leur premier enfant, les jeunes parents expérimenteront enfin ce qu’est la vraie vie de famille. Il y aura des moments joyeux, mais les situations de conflits seront aussi présentes. Ils devront pour la première fois faire face aux caprices de leurs enfants. Comme il s’agit d’une expérience nouvelle, ils peuvent ne pas encore connaitre la bonne attitude à prendre et souvent céder à la colère.

Cependant, crier sur un enfant n’est pas recommandé. Tout d’abord parce que les cris sont considérés comme une violence orale envers l’enfant. L’enfant va logiquement avoir peur et il peut aussi perdre la confiance qu’il avait envers ses parents. Un parent véhicule l’image d’un protecteur, ce qui n’est plus le cas s’il commence à présenter des signes de violence.

Ensuite, l’enfant risque d’avoir du mal à gérer ses émotions. Il peut aussi laisser libre cours à sa colère comme le font ses parents. Il se peut également qu’il ait peur d’exprimer ce qu’il ressent de peur de se faire crier dessus.

Pour le parent, crier est un acte épuisant. De plus, en criant, un parent prouve qu’il perd le contrôle de la situation. Un adolescent peut alors penser, dans ce genre de situation, qu’il a réussi à surpasser l’autorité du parent. Il peut alors poursuivre son entêtement jusqu’à ce que le parent soit à bout et qu’il lâche prise.

Les méthodes pour garder son calme

Parfois, c’est l’enfant qui est ingérable et qui fait perdre patience aux parents. Dans d’autres cas, c’est le parent qui est naturellement irritable ou qui l’est pour différentes raisons. Peu importe la situation, pour ne pas laisser la colère dominer, il y a certains gestes qui permettent de garder le contrôle.

Pour lutter contre la colère, il est toujours recommandé de retrouver son calme en respirant profondément. C’est la meilleure façon d’évacuer la pression intérieure qui est en train de s’accumuler. Le fait de balancer des objets ou de taper sur la table ne permet en aucun cas d’évacuer à la colère. Ce genre d’acte peut même envenimer la situation.

Faire un décompte permet également de laisser passer la colère. Pour rester zen, vous pouvez compter jusqu’à 10 ou même jusqu’à 20 si vous sentez une très grosse colère monter. Ensuite, exprimez-vous d’une manière calme afin de vous aider à vous apaiser.

Si vous sentez que vous allez perdre le contrôle, vous pouvez vous isoler pendant un petit moment. Pendant votre petit moment d’isolement, réfléchissez sur les raisons qui ont créé chez vous cette colère. Trouvez une manière d’expliquer calmement à votre enfant les raisons qui vous ont amené à hausser le ton si la faute vient de lui. Si vous pensez avoir perdu le contrôle sans raison, vous devez vous excuser convenablement.

Faites de la méditation

Pour les parents qui ont tendance à laisser exploser leur colère, une séance de médiation au quotidien peut s’avérer utile. Les bienfaits de la méditation pour aider à mieux se contrôler ont été prouvés depuis longtemps. Pratiquer la méditation peut être utile pour ceux qui souhaitent être capables de toujours communiquer en toute sérénité avec leurs enfants.

Faire de la méditation est simple. Tout ce qu’il vous faut, c’est un peu de temps pour vous y consacrer. En méditant, vous allez pouvoir travailler sur votre manière de respirer. C’est un point essentiel, car pour évacuer sa colère, il est souvent recommandé de se focaliser sur sa respiration.

Lors d’une méditation, l’objectif n’est pas de se vider l’esprit. Cette séance a pour but de mieux organiser votre manière de penser. Quand le torrent d’idées qui se bouscule dans votre esprit sera plus calme, vous pourrez mieux distinguer les pensées qui ouvrent de nouvelles possibilités. Vous serez apte à mieux gérer votre quotidien afin que le stress ne prenne pas le dessus.

Quelques jours seulement après vous être initié à la méditation, vous remarquerez des effets positifs. La méditation vous conditionnera de manière à ce que vous soyez à chaque instant capable de surmonter votre colère. Même si votre enfant avait tendance à vous irriter, vous serez capable d’aborder n’importe laquelle de ses bêtises de façon rationnelle. Si vous aviez tendance à vous fâcher pour un rien, vous deviendriez plus serein.

Pour faire de la méditation, vous pouvez suivre des séances particulières. Vous pouvez aussi rechercher des conseils sur sa pratique afin de pouvoir méditer chez vous.

D’autres conseils qui peuvent aider

Faire de la méditation peut être utile pour les jeunes parents afin de maitriser leur colère. Cependant, cette pratique seule ne peut pas tout résoudre. Il se peut en effet que malgré une attitude calme, il est difficile de maintenir une atmosphère sereine à la maison. Dans ce cas, demander de l’aide extérieur peut s’avérer utile. Il ne faut pas en avoir honte, car les crises de colère dans une famille ne sont pas réservées à des cas particuliers.

Pour éviter d’être facilement irritable, il est recommandé d’avoir une bonne nuit de sommeil. Le manque de sommeil induit à la fatigue et peut entrainer un certain malaise intérieur qui permet à la colère de prendre le dessus facilement. D’autre part, faire de l’exercice est un bon moyen de vous aider à vous sentir mieux et contrôler vos émotions.

En général, vous êtes plus susceptible de vous mettre en colère lorsque votre enfant s’obstine sur un point. Vous ne devez toutefois pas céder à ses caprices simplement pour ne pas laisser la colère dominer. Vous devez apprendre à lui dire non d’une manière plus calme, mais ferme.