Le Cunnilingus durant la grossesse : bon ou mauvais ?
Le cunnilingus est une pratique sexuelle qui remonte à très longtemps. Il est même considéré comme une technique de préliminaire classique. Cependant, certaines mises au point s’imposent pour savoir si c’est bon ou mauvais pour les femmes enceintes. Celles-ci étant très fragiles pendant les trois derniers mois de leur période de grossesse, elles doivent faire très attention quant à leurs activités sexuelles. Plus de détails pour vous aider à avoir une idée plus claire de la pratique du cunnilingus pendant les neuf mois de grossesse.
Cunnilingus : c’est quoi ?
Le cunnilingus pendant la grossesse est-il bon ou mauvais ? Avant de répondre à cette question, il est important de savoir ce qu’il en est exactement.
C’est une pratique sexuelle orale
Comme son nom l’indique, le cunnilingus est une pratique sexuelle orale. Comme son nom l’indique, il repose sur l’utilisation de la langue, du nez ou des lèvres pour exciter la femme au niveau de la zone du pubis. Considéré comme étant un des préliminaires les plus classiques, le cunnilingus peut être pratiqué par tout le monde, à savoir les hommes, les femmes lesbiennes et les femmes hétérosexuelles.
Plus précisément, le cunnilingus consiste à embrasser, lécher, caresser ou sucer toute la zone entourant le pubis, y compris le clitoris, le vagin, les lèvres et l’anus de la femme à exciter. Deux options se présentent. Soit vous le faites avec la langue seulement. Soit vous alternez la fellation et les caresses avec vos doigts. Le but est d’atteindre un niveau d’excitation dont votre partenaire a besoin. D’où la nécessité de mieux la connaitre et découvrir ses préférences en matière de relations sexuelles.
C’est une pratique liée au plaisir de la femme
Le cunnilingus ne peut être pourtant pratiqué qu’en fonction du plaisir de la femme. À noter que le succès de cette technique de préliminaire varie d’une partenaire à une autre. Ce qui vous renvoie à vous mettre à l’écoute de la vôtre. Est-elle sensible à ce que vous lui faites pour la stimuler ? Le cunnilingus est-il vraiment efficace pour l’exciter ?
En effet, l’homme doit pratiquer le cunnilingus en fonction du plaisir de la femme avec qui il a un rapport sexuel. Le but est de la rendre plus excitée jusqu’à atteindre le niveau d’orgasme. Dans cette méthode, il faut savoir que la zone se trouvant entre le bas-ventre et les cuisses est généralement très sensible à la stimulation. En d’autres termes, elle est érogène. Ce qui vous permet de cibler différentes parties de cette zone pour atteindre un summum d’excitation.
Cependant, l’homme aura à s’intéresser davantage au clitoris qui est le point le plus sensible aux stimulations sexuelles. Pour optimiser l’excitation de sa partenaire et lui mettre en extase, il peut pénétrer le vagin avec sa langue ou ses doigts.
C’est une technique d’excitation à appliquer avec précaution
Certaines règles sont pourtant de mise dans la pratique du cunnilingus. Il faut avant tout savoir que le sexe reste la zone de son corps la plus sensible de la femme. L’homme a donc intérêt à faire très attention pour ne pas blesser sa partenaire avec ses doigts ou ses dents. Ce qui renvoie l’homme à titiller ou mordiller doucement les lèvres. De cette manière, la femme pourra sentir confortablement la stimulation, donc sans la moindre douleur.
Aussi, au cas où cette pratique durerait un certain temps, il se peut que la zone à exciter s’assèche progressivement. L’homme doit donc faire en sorte que la femme reste constamment lubrifiée. Pour ce faire, il peut se servir de sa salive ou garder un bon rythme de caresses. Il faut éviter la monotonie. L’homme aura plutôt à moduler ses mouvements tout en restant très attentif aux réactions de sa partenaire par rapport à toutes les stimulations qu’il lui fait.
Enfin, l’homme doit avoir à l’esprit qu’après l’orgasme, le clitoris peut devenir très sensible. Un moindre contact peut le rendre douloureux, donc plus la peine de continuer avec le cunnilingus.
Cunnilingus : une pratique sexuelle à risques selon certains experts
Selon le point de vue de certains experts, il existe des risques entrainés par la pratique du cunnilingus. Cela peut être des IST ou la contamination directe du futur bébé. Les détails ci-dessous.
Possibilité de contracter des IST en cas de mauvaise pratique
Tout comme les autres pratiques sexuelles, le cunnilingus en soi ne présente aucun risque. Cependant, il faut savoir que les infections sexuellement transmissibles se transmettent à travers les fluides sexuels. Le sexe oral constitue en effet un des principaux facteurs de transmission des IST.
De plus, la pratique du cunnilingus pendant la période des règles est fortement déconseillée pour éviter toute contamination virale. Le sang est connu comme un bon vecteur des virus, notamment le VIH Sida. Les femmes enceintes peuvent être victimes des règles anniversaires pendant les trois premiers mois de leur grossesse. Vous devez donc y prêter attention.
Aussi, d’autres maladies peuvent être transmises lors de cette pratique, à savoir l’hépatite B, la syphilis, le chlamydia ou l’herpès génital. Ce sont des infections qui se transmettent très facilement une fois au contact des muqueuses.
Pour avoir plus de sécurité lors de la pratique du cunnilingus, il est recommandé d’utiliser un préservatif masculin découpé ou une digue dentaire.
Contamination du bébé
Certains experts recommandent aux femmes enceintes de ne pas pratiquer le sexe oral, surtout pendant le troisième trimestre de la grossesse. Ils trouvent que le cunnilingus favorise la contamination par MST du futur bébé.
Ainsi, durant les trois derniers mois de la grossesse, si la mère attrape l’herpès, il y a de fortes chances que cela se transmettra à son bébé au moment de l’accouchement. Le risque est estimé à 50 %.
De plus, pendant le troisième trimestre de la grossesse, les femmes enceintes ont des défenses immunitaires moins fortes. Ce qui les rend plus fragilisées, donc une cible facile des virus.
En outre, les conséquences peuvent être plus graves que cela en a l’air. La contamination virale peut entrainer des cloques au niveau des yeux de l’enfant. La peau et la bouche du bébé seront aussi concernées par ce genre de risque. Le petit pourrait être également né autiste.
Cunnilingus : une pratique sexuelle sans risque pour d’autres experts
Il faut savoir avant tout que l’activité sexuelle peut se poursuivre pendant les neuf mois de grossesse. Elle n’augmente en aucun cas le risque de fausse couche. La fréquence et l’intensité des rapports sexuels n’ont pas non plus des impacts sur la durée de la grossesse.
À noter également qu’il est impossible de blesser ni contaminer le bébé pendant la période de grossesse. Protégé hermétiquement par le liquide amniotique, le futur enfant n’est exposé à aucun danger, quelles que soit la forme d’activité sexuelle pratiquée. En effet, le cunnilingus, tout comme les autres pratiques sexuelles, ne présente aucun risque.
L’amas de glaire cervicale qui ferme le col de l’utérus durant la grossesse sert de barrière empêchant l’entrée d’éventuels agents infectieux. Ces derniers n’auront donc aucune chance d’atteindre l’utérus.
Seulement, la prudence est toujours de mise dans la pratique du cunnilingus. L’idéal est de toujours demander l’avis d’un médecin. C’est une manière d’assurer la tranquillité d’esprit de la mère pendant les neuf mois.