De nos jours, les femmes ont à leur disposition plusieurs façons de mettre au monde un enfant. Il y a celles qui choisissent la césarienne, d’autres optent pour l’accouchement médicalisé avec la péridurale. Il y en a même des femmes qui préfèrent le faire à l’ancienne, avec l’accouchement naturel non médicalisé. Les femmes d’aujourd’hui ont fait l’accouchement médicalisé, une habitude, toutefois celui à l’ancienne représente également des points forts.

Un travail plus court

Pour un accouchement naturel, vous produisez de l’ocytocine qui donne des signaux à l’utérus lorsqu’il doit se contracter. Il donne également des signaux au cerveau pour la production des endorphines. Ces dernières sont utiles pour diminuer la douleur pendant la contraction.

Cependant, les médicaments peuvent interférer sur le déroulement de ce processus et par la même occasion, ralentissent la réaction de votre corps face aux différents signaux. Il est même possible que les contractions cessent. Vous aurez alors un accouchement plus long.

D’ailleurs, les médicaments comme le péridural agissent sur le bas de votre corps. Vous ne sentez plus la contraction et vous aurez du mal à réagir lorsque c’est le moment de pousser. Toutefois, si vous ne le faites pas au moment opportun, vous gaspillez inutilement votre force. Et lorsque c’est vraiment le moment, vous pouvez manquer de force.

Votre bébé a besoin de votre force pour sortir. Un mauvais souffle peut l’inciter à revenir en arrière, mais surtout, vous risquez l’épisiotomie. Non seulement, vous agonisez pendant de longues heures plus que nécessaires, mais ensuite vous devez faire face à une intervention chirurgicale qui peut être évitée. 

La liberté de mouvement

À l’hôpital, vous aurez une intraveineuse, un monitoring fœtal et si vous optez pour une péridurale, vous devez rester sur le lit. Même la position à laquelle vous devez sortir votre bébé est trop exposant. Avec un accouchement naturel médicalisé, vous avez avant tout l’avantage de bouger autant que vous voulez sans entrave. Vous pouvez également adopter le mouvement dont vous voulez lorsque le moment est venu d’expulser votre bébé. Cela peut être à quatre pattes, debout, dans la baignoire, sur le lit, etc. 

La liberté de mouvement est un petit plus pour le travail. Vous aurez également un total contrôle sur votre expérience. D’ailleurs, à l’hôpital, vous ne pouvez pas manger. Ce qui n’est pas le cas avec un accouchement à la maison.

Le plus intéressant, vous aurez toute la place pour être à votre aise, avec la position de votre choix pour endurer les douleurs de la contraction. Souvent à l’hôpital pour se soustraire des regards des autres, on n’ose pas faire des gestes brusques. On ne veut pas se sentir faible. En revanche, si vous optez pour l’accouchement naturel, vous serez chez vous ou dans un centre qui est justement fait pour vous mettre à l’aise.

Moins de risques d’intervention chirurgicale

Les actes médicaux que vous trouvez courant dans les hôpitaux pendant les accouchements ne sont pas si rassurants que ça. Certaines interventions jugées inutiles tout au long du travail peuvent engendrer une intervention chirurgicale plus grande comme la césarienne.

Selon une étude faite en Amérique, une grande différence est observée entre les femmes qui accouchent naturellement et celles qui vont à l’hôpital. 

• Les deux phases de grossesse prennent plus de temps par rapport à l’accouchement naturel. La première prend deux heures tandis que la deuxième prend une heure de plus.
• L’injection des anesthésies comme la péridurale a ralenti ou arrêté les contractions, celles qui en font l’usage ont souvent besoin d’ocytocine.
• Plus de quatre fois de femme ont des bébés avec une mauvaise position. Et plus de deux fois utilisent les forceps et ventouses.

Par ailleurs, l’utilisation du monitoring lors de l’accouchement peut également être source de différentes complications pendant cette période. Elle peut entrainer plusieurs interventions.

Pourtant, une intervention chirurgicale présente toujours le risque des effets secondaires. Ils auront alors une conséquence sur votre santé et sur votre vie en général.

Un allaitement plus facile

Plusieurs femmes font actuellement face à un problème de taille après leur accouchement. Leur lait ne monte pas et leurs bébés auront du mal à se nourrir pendant les premiers instants. Pour cause, les minutes et les heures après la naissance sont déterminantes sur la qualité de votre lait. 

Si vous êtes sous anesthésie, votre bébé peut être désorienté également. Vous pouvez également somnoler après l’accouchement, c’est l’effet de la péridurale. Vous retarderez alors le moment de la première tétée. La capacité de votre enfant à respirer, à téter et à avaler peut également être perturbée à cause des médicaments. 

Parfois, l’échec de l’accouchement vient de l’intervention de la médecine à l’accouchement. Par ailleurs, plusieurs scientifiques ont fait leur étude dans ce domaine et le nombre de cas ne fait qu’augmenter depuis ces vingt dernières années.

En effet, les produits anesthésiants pendant la césarienne ou la péridurale désorganisent la production naturelle d’ocytocine qui est responsable de la mise en route de la lactation. De plus, certaines, prises de panique par ce retard de remontée de lait, perdent leur confiance en elle. Et cela amène souvent à l’échec de l’allaitement. 

En revanche, avec un accouchement naturel non médicalisé, la mère peut directement donner le sein à son enfant après l’accouchement.

Une récupération plus rapide

Les femmes qui optent pour un accouchement naturel n’ont pas à subir les effets de l’anesthésie ni les douleurs dues aux actes chirurgicaux. Elles peuvent directement se lever après le travail si elles en ressentent le besoin. Elles peuvent prendre leurs enfants dans leur bras directement, prendre une douche, se promener et s’occuper de leurs progénitures. 

À l’expulsion des bébés, les femmes produisent une grande quantité d’endorphines. Bien évidemment, si elle n’a pas eu recours à l’anesthésie. Après cette phase, elles auront une sensation de bien-être et peuvent profiter de leur nouveau statut de maman. Elles ont également un regain d’énergie pour profiter cette première rencontre avec leur enfant. Elles peuvent directement prodiguer des affections à leurs enfants.

En revanche, en cas de péridurale ou de césarienne, une femme doit d’abord récupérer. Il peut se passer plusieurs heures avant qu’elle puisse profiter de son enfant. Même si elles sont contentes d’avoir eu leurs enfants, leurs pensées vont beaucoup plus au moyen de soulager leurs douleurs.

Une grande fierté

Mettre un enfant au monde est une aubaine. Certaines n’ont même pas cette chance. Alors du moment qu’on peut enfanter, c’est déjà une chance qu’on accouche par césarienne ou en naturel. Toutefois, une femme qui accouche d’une façon naturelle sans intervention médicale éprouve souvent une grande fierté d’avoir supporté cette étape. L’accouchement est le moment qu’une femme se surpasse vraiment avec sa force, son énergie et sa détermination.

Dans certaines communautés, l’accouchement est même une forme de rite de passage. C’est le moment où une jeune fille disparait pour laisser place à une maman et à une femme. Pourtant, une femme en pleine conscience est l’instigatrice de son accouchement. Elle a la possibilité de gérer sa douleur à sa façon. 

D’ailleurs, le milieu hospitalier ne permet pas souvent cette liberté, car vous serez dirigé par un personnel médical qui utilise leur expérience pour bien réussir votre accouchement. Vous devez suivre à la lettre ce qu’il dit. Vous devez également vous conformer à ses règles. Avec un accouchement naturel, vous êtes libre de choisir le lieu où vous voulez mettre au monde votre enfant. Vous n’êtes pas spectatrice, mais maitre de votre accouchement.