La société met souvent en avant le bonheur de fonder une famille. Devenir père est symbole de force, de maturité, et de bonheur. Pourtant rester un donneur de sperme est tout aussi bien un acte honorable. Être géniteur dans un cadre moral et légal peut s’avérer intéressant d’autant plus que cela aidera des personnes infertiles à avoir les enfants qu’ils désirent tant. De plus, choisir d’être un géniteur au lieu d’opter pour la famille présente de nombreux avantages bien plus altruistes. Après quelques démarches légales et administratives, vous pouvez devenir l’heureux géniteur de plusieurs enfants en CECOS ou tout simplement et sans aucune démarche donner votre sperme naturellement via Coparentalys.

Les avantages d’être seulement géniteur

Devenir père est une grande étape dans la vie d’un homme. Après les études, le travail, le mariage, les parents n’attendent qu’une seule chose : que leur fils fasse perpétuer la lignée. Pourtant, le choix de vie est personnel et chacun a le droit de préférer rester sans enfant. De plus, il y a des avantages à la clé pour une vie sans enfant.

Être le héros de quelqu’un

Un bon nombre de couples se retrouvent dans l’incapacité de procréer de manière naturelle. À une époque, on imputait souvent la faute à la femme, incapable de donner vie. Les avancées de la science ont permis de mettre en lumière des pathologies qui empêchent l’homme de féconder sa conjointe. C’est le cas pour une azoospermie, où l’homme ne secrète pas de spermatozoïdes. 

Des traumatismes ou des traitements chimiques peuvent altérer la spermatogenèse ou la qualité du sperme. Aussi, une maladie transmissible pourrait pousser certains parents à recourir à d’autres moyens pour avoir des enfants. Dans ces cas, un donneur de sperme est le héros qui va assouvir leur désir de parentalité.

Rendre service au monde

Chaque gène est unique. Un homme possède des qualités physiques et intellectuelles qui peuvent servir au monde plus tard. Enfin, l’arrêt ou la perpétuité d’une lignée génétique peut changer beaucoup de chose sur le plan médical, économique ou historique. Le talent d’un père géniteur, qui peut être artistique, mathématique, ou kinesthésique se verra transmis à des générations futures.

Donner des bébés en bonne santé

Une procréation naturelle n’est pas toujours garantie. La qualité du sperme change selon l’état de santé du géniteur ou les activités sexuelles successives. Un don de sperme est soumis à différents contrôles à diverses étapes de la procédure. Le sperme est analysé et l’émission doit respecter une norme pour assurer la « qualité » du bébé. Les bébés issus d’une FIV ou d’une insémination sont d’excellente santé dans 99 % des cas.

Ne pas perdre d’enfant

Le risque de perdre un enfant n’est pas à écarter dans la parentalité. D’abord, la probabilité d’une fausse couche est bien trop élevée à la hauteur d’une femme sur quatre. Sans compter les morts embryonnaires. Ensuite, il y a le décès à la naissance qui peut toucher et l’enfant et la mère. Après, les parents connaissent l’inquiétude de perdre son enfant tout au long de sa vie. Le géniteur ne connait pas l’identité de ses progénitures ni des receveurs. De cette manière, il évite toute forme de frustration et de dépression inhérentes à la perte d’un enfant.

Ne pas avoir de responsabilité

Le travail d’un géniteur se termine au moment du dernier recueil. La suite de la procédure avec les parents receveurs ne concerne que l’établissement hospitalier. Le donneur de sperme offre la chance à un enfant d’avoir un avenir sans pour autant prendre les responsabilités ni de son éducation ni de sa santé physique et mentale. Il ne subit pas non plus les retombées financières de la venue d’un enfant. 

Aussi, être père demande une présence physique importante. Cela signifie qu’il doit sacrifier certains moments de détente, de loisirs et de travail pour s’occuper d’un enfant.

Offrir un cadeau gratuit

Le don de sperme est tout à fait gratuit. Tous les frais en relation avec la procédure seront remboursés. Ensuite, tous les frais en rapport avec le bébé ne concernent plus le géniteur étant donné qu’il ne le connaitra même pas.

L’anonymat

Contrairement à l’adoption, la donation de sperme se passe dans l’entier anonymat. Même les parents receveurs n’auront pas connaissance de l’identité du géniteur. Cela évite le retour des enfants, lorsqu’ils grandissent. Le donneur de sperme ne prend donc pas le risque de se retrouver avec des enfants qui souhaiteraient le connaitre mieux.

Échapper au cri

Le plus gros inconvénient d’avoir des enfants, c’est surtout les cris. Si les premiers pleurs de la naissance soulèvent un grand moment d’émotions, les prochaines semaines qui vont y suivre ne seront pas de tout repos. Un géniteur échappe aux nuits blanches à devoir consoler le bébé sans vraiment y arriver. Ensuite, les cris de joie lors de divers jeux de l’enfance peuvent devenir fatigants, surtout après une longue journée de travail. L’adolescence n’est pas exempte de cris avec les crises de la puberté.

Se masturber pour la bonne cause

Un don de sperme joint l’utile à l’agréable. Si les séances de masturbation devant un film pornographique semblent inutiles, perverses et même humiliantes, les multiples émissions dans un établissement de don vont servir à rendre des parents heureux. Autant devenir géniteur pour ne pas gaspiller sa semence avec des futilités.

Les conditions pour valider un don de sperme

Les conditions diffèrent selon le mode de donation que vous choisissez. En effet, il est désormais possible de donner son sperme naturellement hors des cadres cliniques en tant que géniteur sur Coparentalys.

Dans le cadre d’une PMA

Pour assurer la meilleure qualité de sperme possible, la CECOS exige le respect de certains critères dans le cadre du don. D’abord, l’âge du donneur doit se situer entre 18 et 45 ans. Au-delà de cette limite, la qualité des spermes est altérée. De ce fait, les chances de réussite de la fécondation sont diminuées. Il est aussi possible que l’embryon présente des anomalies et l’enfant pourrait avoir des handicaps si la grossesse arrive à terme.

Le donneur de sperme doit être en excellente santé. Les plus importants sont bien sûr les maladies sexuellement transmissibles comme l’hépatite B ou le VIH. L’établissement de don observe également les maladies héréditaires graves comme l’hémophilie, le daltonisme ou la drépanocytose. Le géniteur doit aussi présenter une bonne condition psychique.

Un homme peut donner son sperme même s’il est en couple. Toutefois, sa conjointe doit donner son accord sur écrit. Dans le cas contraire, le dossier ne pourra être validé au risque de conflit judiciaire.

Dans une coparentalité

La coparentalité est un moyen de concevoir un enfant sans être en couple. Si certaines personnes se partagent la responsabilité après la conception, vous pourrez en trouver d’autres qui recherchent seulement un géniteur. Les conditions restent les mêmes qu’une PMA bien que la sélection ne soit pas si rigoureuse. Il est aussi possible que les intéressées ajoutent d’autres critères à la liste. Des femmes optent pour la coparentalité dans le but d’avoir le choix pour ce qui est des traits physiques du donneur.

La procédure du don de sperme

De même, les processus pour un don de sperme sont différents pour une inscription en CECOS et une inscription sur un site pour coparents.

Dans une CECOS

Pour donner son sperme à un Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains, le donneur est d’abord soumis à un interrogatoire sur ses motivations et d’autres informations personnelles liées au don. L’intéressé doit signer un formulaire de consentement. S’il a une conjointe, celle-ci doit aussi donner son accord. Ensuite, le donneur doit passer par un bilan complet : la sérologie et la performance de ses spermatozoïdes.

Dans une coparentalité

La première étape est la rencontre entre le géniteur et la mère. Le donneur serait porté à convaincre son interlocuteur pour pouvoir passer à l’étape suivante. La conception peut se faire naturellement par un rapport sexuel consenti. Mais des femmes plus pudiques préfèrent l’insémination artisanale qui consiste à introduire le sperme à l’aide d’une seringue.