Homoparentalité : pallier à l’absence masculine ou féminine au sein du foyer.
Depuis la nuit des temps, on criait toujours au contre nature, à la perversion quand on parle d’homosexualité. Jamais il ne leur est possible d’imaginer que ces couples peuvent s’aimer, se respecter, se tolérer… etc. Manifestement la tolérance n’est juste pas du côté des détracteurs. L’homophobie est un fait qui retient encore la société à mieux les connaître. Quand on parle d’homoparentalité, une masse populaire s’insurge et avance qu’une famille ne peut être qu’un père, une mère et leurs enfants. La loi en a jugé autrement, et encore heureux pour ces bonnes gens.
Une vision archaïque ou juste conservatrice ?
La question est de savoir si un enfant peut se développer sans souci ou non dans un couple homoparental. Le fait qu’il n’y ait pas de maman, mais deux papas serait-il un facteur de trouble et vice versa ? Ce n’est guère un facteur réel de blocage, car le mot clé de ce problème social est que tout est relatif.
L’homophobie est une réalité dans la société actuelle, et tente par tous les moyens de limiter autant que possible les droits des homosexuels. Cette vision est surtout archaïque, mais pas si lointaine que ça, puisqu’elle a été surtout véhiculée par toutes les religions monothéistes. En effet, dans la Grèce antique, les relations maître-élève ont été longtemps la tendance, et les amphores les montraient bien.
Même les Spartiates, du haut de leur piédestal de guerriers impitoyables, ont été poussés à se mettre en couple entre hommes, et cette idée, pour former un binôme bien plus soudé. Chez les Romains, il y avait autant d’homosexuels que maintenant, et les fresques dans les ruines de Pompéi montrent bien que la sodomie était une pratique courante. Juste que maintenant, ils ont toujours tendance à sexualiser l’homosexualité et jamais ils ne songent qu’il peut-y avoir de sentiment dans ces relations.
Couple homosexuel masculin
Dans un couple homosexuel masculin, être parent est un peu difficile à la base. Depuis peu, ils peuvent jouir du droit à l’adoption, ce qui leur permet d’être pères et pères. Soit, parent 1 et parent 2. Il leur est possible aussi de recourir au service d’une mère porteuse suivant une fécondation in vitro, mais cette pratique est encore réservée aux plus nantis, puisque c’est encore d’un tarif totalement prohibitif. Dans une telle situation que vaut vraiment la mère, sinon juste pour l’affection issue de son instinct maternel qui sera la plupart du temps bien plus câlin que celle du père ?
L’attention que l’on porte à ces enfants serait bien plus importante que la présence de féminité, et encore, il y a bien des transsexuels ou des travestis qui tromperont largement le grand nombre. Un père c’est bien, deux pères c’est peut-être mieux. Le fait d’être parent, ce n’est pas imposer une vision masculine ou autre non plus, c’est essayer de comprendre l’enfant et non le modeler. Il n’existe pas de parents parfaits, mais ce qui est sûr, c’est que tous essaient de s’investir dans cette tâche qui est aussi vieille que le monde.
Couple homosexuel féminin
La matrice est l’attribut qui fait d’une femme une mère à première vue, mais il est tout à fait possible que dans une relation homosexuelle, elle reste non génitrice et opte pour l’adoption. Une relation stérile ne facilite pas la tâche, mais il faut admettre que dans un couple, avoir un enfant est souvent une décision lourde de sens, et que l’on prend à deux obligatoirement.
Il suffit de cet engagement pour qu’on puisse dire qu’elles sont prêtes à être mères et qu’elles s’investiront dans cette voie. Il est possible qu’elles se fassent inséminées aussi, mais il leur faudra une banque de sperme pour faciliter cette partie. Il est aussi possible de recourir au service d’un homme pour cette partie. Le géniteur peut demander ou non ses droits, c’est fonction de l’entente entre le couple et lui.
Les familles qui ne suivent pas les standards
Parler d’homoparentalité et dire que ce n’est pas normal, c’est un peu forcer les veufs et les veuves de se remarier aussi. Et ce n’est pas le seul exemple où la famille n’a pas la même constitution. Les divorcés seront-ils incapables d’élever leurs enfants seuls ? Ca dépendra du parent et de ses compétences en tant que telles. Un bon père restera un bon père, que sa femme ou sa compagne soit là où pas, et il en est de même pour la mère.
Il y a même le cas des orphelins où ils savent bien que les personnes qui se dressent comme étant leurs parents ne le sont pas du tout, du moins pas génétiquement. Ils se sont juste engagés à élever ces enfants comme s’ils étaient les leurs. Et là, le plus important est de leur donner de l’amour.
Dans bien des cas, une mère peut être bien plus virile que le mari, et avoir bien plus de charisme que ce dernier. Pourquoi cette tendance à donner de l’importance au sexe des parents dans ce cas ? Cela ne peut venir que du droit canonique et où tout doit suivre une forme précise sinon rien.
Les parents non-géniteurs
Quand on parle de parenté, la plus crainte est toujours celle de la belle maman, qui verrait, croit-on, que l’enfant du mari est une menace ou autre, mais qu’elle aura toujours tendance à les maltraiter. Ce n’est qu’issue des contes et légendes aussi en général, puisque comme il a été dit plus haut, tout est relatif et dépendra donc de la manière d’être de chaque individu en tant que parent.
L’existence des cas de viols de beau-père envers la fille de sa femme n’est pas une preuve qu’un beau-père ne pourra jamais être un bon père. Il y aura toujours des exceptions de ce genre, même dans une famille nucléaire standard. Les parents non-géniteurs sont donc autant qu’ils sont, de vrais parents. Le petit hic de ce côté, est le cas dans les couples homoparentaux où il arrive que le père non-géniteur ne soit pas reconnu comme étant le père de l’enfant.
La loi est dure, mais c’est la loi. Il n’est donc pas évident que les couples homosexuels soient toujours alignés avec les hétérosexuels. Il existe bien aussi les orphelins qui sont recueillis par d’autres membres de leur famille et qui s’en sortent très bien.
L’amour et la relation
Ainsi, pour une bonne partie de la société encore, un couple n’existera pas, tant qu’il n’est pas marié. Et pourtant, qu’y a-t-il de plus important dans une relation si ce n’est l’amour ? La société souhaite toujours tout institutionnaliser, et cet amour, elle n’y croira pas que lorsque ces gens se marieront suivant les préceptes qui leur conviennent.
Hélas, aux yeux de l’église, point de relation sans un mariage sacré. Aux yeux de l’administration, point d’amour tant qu’ils ne seront pas mariés civilement. Plus tard, les gens réfractaires à cette tendance ont eu le PACS, pour que leur droit soit reconnu aussi. Il n’est donc pas impossible que des personnes amoureuses soient en couple sans qu’ils s’engagent dans toute forme de mariage.
Plus encore, dans cette relation, ils peuvent vivre ensemble et avoir des enfants justement. L’important c’est le comportement en tant que compagne ou compagnon, et en tant que parent. Quel enfant renierait son père tant qu’il n’a pas vu un certificat de mariage ? C’est juste impossible. L’amour est donc la partie la plus négligée, si ce n’est oublié quand on parle de couple homosexuel.