Les infections qui menacent la fertilité féminine
Il existe bel et bien des infections qui menacent la fertilité en cas de non-traitement immédiat. Ces infections peuvent ou non se transmettre par voies sexuelles. Ce qui est certain, c’est qu’on leur accorde souvent moins d’importance. Si vous voulez pourtant avoir un enfant, vous devez ne laisser rien au hasard et en parler directement à votre gynécologue dès qu’un problème ou une chose anormale se présente. Voici plus d’informations sur les infections qui peuvent diminuer les chances de concevoir un enfant.
Les infections vulvo-vaginales
Les infections vulvo-vaginales concernent comme leur nom l’indique les infections qui affectent la vulve ou le vagin. Les plus connues de ses infections dites « basses » sont les mycoses et les vaginoses bactériennes.
La mycose vaginale
Les mycoses vaginales se caractérisent par des pertes blanches inodores et épaisses. Leur aspect nous rappelle le lait caillé. Cette infection basse est accompagnée de démangeaisons de brûlures et de rougeurs.
Il faut savoir que la mycose est causée par un champignon, dont le plus fréquent concerne le candida albicans. Elle constitue l’infection vaginale la plus courante et ne présente aucune gravité. Cependant, si elle n’est pas traitée à temps, ses complications auront un impact important sur l’organisme reproducteur.
Si l’infection est confirmée, il faut la traiter immédiatement. Il existe plusieurs possibilités : un antifongique pour lutter contre le champignon, une crème anti-démangeaison et des antibiotiques en cas d’aggravation. Des ovules vaginaux peuvent aussi être prescrits pour venir à bout du champignon.
Notez qu’il est possible de prévenir la mycose vaginale. Le premier geste de prévention est de faire attention à sa toilette intime. Les gels douches corrosifs sont, par exemple, à éviter. Il faut plutôt utiliser un lavant doux sans savon. Le port de sous-vêtements trop serrés est également déconseillé.
Si les mycoses vaginales sont traitées à temps, elles ne présentent aucun danger pour la patiente. Vous n’aurez pas non plus à vous inquiéter si vous respectez les règles d’hygiène intime recommandées par votre gynécologue. Cependant, en cas d’aggravation, entre autres l’atteinte de l’utérus ou l’existence d’autres infections, vous courez un risque d’infertilité.
La vaginose bactérienne
Une vaginose bactérienne est causée par un profond déséquilibre de la flore vaginale et atteint environ 15 à 20 % des femmes en France. La disparition des lactobacilles, envahissant la cavité du vagin pour protéger la flore vaginale, conduit à cette forme d’infection vaginale basse. Elle affecte le plus souvent les femmes souffrantes d’une maladie sexuelle transmissible. Une bonne partie des femmes touchées utilisent un dispositif intra-utérin.
Cette infection se manifeste par des pertes fluides, blanches ou grisâtres dont l’odeur rappelle celle du poisson. Elles ont également une très mauvaise odeur en raison des amines aromatiques à un niveau supérieur de pH. Ce sont des substances produites par les germes anaérobies dans le vagin.
À noter que la vaginose bactérienne présente différents risques. Le risque d’attraper d’autres maladies sexuellement transmissibles en fait partie. Cela concerne le HSV ou Herpès Simplex Virus, le VIH Sida et la Neisseria gonorrhoeae ou la chlamydia trachomatis. Les problèmes d’infertilité qui en découlent sont à prendre au sérieux.
Il faut aussi savoir que certaines habitudes ou mode de vie sexuelle peuvent favoriser la vaginose bactérienne. On peut citer parmi elles la précocité des relations sexuelles, l’homosexualité féminine, la multiplicité des partenaires sexuels, l’utilisation des dispositifs intra-utérins et l’utilisation de douche vaginale.
Il est pourtant possible de prévenir l’infection en utilisant par exemple du préservatif pendant les rapports sexuels. En ce qui concerne le traitement, un examen clinique est d’abord obligatoire pour confirmer la présence des bactéries responsables de l’infection à l’intérieur du vagin. Ensuite, en fonction des résultats, le médecin peut prescrire des antibiotiques adaptés.
Comment les infections vaginales basses affectent-elles la fertilité ?
En cas de non-prise en charge immédiate et d’aggravation d’une infection vaginale basse, la glaire cervicale peut en payer les frais. Cette dernière joue un rôle essentiel dans le système de reproduction. Et pour cause ! Elle facilite chez la femme le passage des spermatozoïdes vers l’utérus et, par la suite, les trompes.
La glaire cervicale d’une femme atteinte des germes responsables d’une mycose vaginale ou d’une vaginose devient moins perméable aux spermatozoïdes. Moins filante, elle empêche la rencontre entre les cellules mâle et femelle. Résultat, la fécondation n’aura jamais lieu, d’où l’importance d’un traitement immédiat.
Les IST qui augmentent le risque d’infertilité
Quelques infections sexuellement transmissibles présentent aussi une menace pour la fertilité chez la femme. Les plus connues sont la gonococcie et les infections à chlamydia trachomatis.
La gonococcie
La gonococcie, également connue sous le nom de blennoragie ou chaude pisse est une infection vénérienne causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle se transmet durant les rapports sexuels, vaginaux, anaux ou bucco-génitaux. Il s’agit d’une IST qui se manifeste par des brûlures ou/et d’un écoulement jaune par le vagin, l’anus ou la verge.
Cette infection se traduit dans la plupart des cas par une inflammation de l’urétrite ou canal de l’urètre. Le diagnostic de cette pathologie est très difficile. Les médecins se réfèrent donc à ces signes pour confirmer les résultats issus des analyses. Ces dernières concernent le prélèvement du col utérin, du pharynx ou de l’anus, des cultures et un examen au microscope. Les conclusions du diagnostic s’obtiennent après 48 heures.
À noter que, désormais, plusieurs cas de gonococcies sont transmis par le sexe oral à cause du réservoir pharyngé de cette MST. En cas de non-traitement immédiat et complet, cette infection pourra s’aggraver rapidement et atteindre des organes génitaux : épididymes, testicules, utérus et trompes. Ces derniers ne sont plus capables de fonctionner normalement. Il en va de même pour l’ensemble du système reproducteur. Les complications locales et les infections sévères relatives à la gonococcie pourront affecter la fertilité de la patiente ou du patient.
Les infections à chlamydia trachomatis
La chlamidya chez les jeunes est particulièrement très contagieuse. Les microbes se transmettent pendant les rapports sexuels non protégés. Leur présence chez la femme ne se manifeste par aucun signe extérieur. Cette IST est donc généralement asymptomatique. Si elle s’aggrave, les infections génitales hautes seront inévitables, et ce, sous forme de salpingites et d’endométrites.
Concernant particulièrement la salpingite, celle-ci est le résultat de la montée d’une infection génitale basse à chlamydia. Ceci est pourtant très rare et imprévisible, environ une fois sur dix cas. Cependant, c’est un risque inévitable en cas de négligence de la maladie. Notez que la salpingite se manifeste par une douleur sourde dans le bas-ventre. Elle peut présenter un vrai danger en cas de présence de douleur aux alentours du foie. Des pertes nauséabondes et de sang en dehors des menstruations peuvent également se présenter et la température de la personne atteinte augmente.
Sachez que le risque d’infertilité causé par la salpingite aigüe est encore inférieur à 15 %. Ce taux augmente à 30 à 40 % au stade de l’abcès et peut même aller jusqu’à 75 %.
Vous savez maintenant le danger de certaines infections sur la fertilité. Au cas où vous en seriez victime et vous en souffririez toujours les séquelles au point de ne plus pouvoir concevoir un enfant, ne perdez pas espoir. Coparentalys est là pour vous offrir une meilleure alternative : la coparentalité. Vous pouvez fonder une famille et avoir un enfant sans être en couple. Pour en profiter, il vous suffit de vous inscrire sur ce site de rencontre et trouver le coparent idéal.