Faire un enfant à Paris
Paris, ville lumière, est une grande ville ou il n'est pas toujours facile de rencontrer un partenaire parental avec qui fonder sa famille !
Vous souhaitez devenir parent à Paris?
Vous cherchez une Coparentalité? un Géniteur? une autres façons de devenir parents? Vous êtes au bon endroit.
Aimer l’enfant biologique de son compagnon comme le sien, déléguer la grossesse à une mère porteuse, devenir mère grâce à un don d’ovules ou père par un don de sperme, adopter un enfant…l’expansion des formes familiales, homoparentales, coparentale, monoparentales, recomposées, les montages procréatifs de tout type … ont augmenté les différentes façons de devenir parent. Dans une société parisienne où le projet parental et le désir d’enfant sont devenus le pilier des constructions familiales, il est possible d’avoir de concert un parent social, affectif, génétique, etc. Nous sommes à un carrefour capital dans le renouvellement de la parenté aujourd’hui.
Un large choix s'offre à vous.
Diffèrentes formes familiales
La famille PME (Père-Mère-Enfant) à Paris
La famille traditionnelle, autrefois qualifiée de « famille nucléaire » par les sociologues, se compose d’un père et d’une mère qui représentent à la fois les parents sociaux, biologiques et génétiques. En France, une famille traditionnelle peut bien recourir à l’adoption, à l’AMP ou à la GPA. Dans ce cas, il faudra distinguer les parents biologiques des parents légaux.
La famille coparentale à Paris
La coparentalité choisie en région parisienne est aujourd’hui en pleine essor. En effet cette forme familiale offre de multiple avantage comme la liberté de rester célibataire tout en ayant un père ou une mère à offrir à son futur enfant et sans pour autant avoir de relation amoureuse à maintenir avec le coparent. Le partage et la bonne entente mutuelle basé sur l’amitié semble séduire la nouvelle génération parisienne.
La famille recomposée à Paris
Véritable archipel inspiré des autres cas de figure, il peut s’agir :
• Des divorcés qui se remarient et réunissent la tribu des enfants issus des mariages antérieurs :
• D’une femme et son enfant qui décident d’enfanter avec un nouveau compagnon, etc.
Au sens strict, une famille recomposée est la seule configuration entourant directement l’enfant de sa mère (ou de son père) et son nouveau conjoint. Au sens large et en ce qui concerne l’enfant, cette famille peut également comprendre le foyer de son autre parent (si l’autre parent n’est pas décédé), ses autres enfants inclus et aussi plusieurs grands-parents.
La famille monoparentale à Paris
Elle est composée d’un adulte (généralement des femmes) et d’au moins un enfant. Cette configuration peut être le résultat d’un choix personnel (15 % des femmes décident d’avoir un enfant et de s’occuper seule de son éducation) ou d’une séparation (85 % des cas). Même si ce cas est rare, des pères célibataires peuvent aussi décider d’élever leur enfant seul.
La famille homoparentale à Paris
Quitte à contourner les lois en vigueur, les couples homosexuels, lesbiens ou gays revendiquent de plus en plus le droit de fonder leur propre famille. Recours à l’insémination pour les femmes (choisissant de maintenir ou non les liens de coparentalité avec le géniteur), à la GPA, adoption … tous les moyens sont bons. Des fois, c’est un couple lesbien qui s’apparie avec un couple gay et s'entend pour assurer l’éducation de l’enfant. Plus de 40 000 enfants résideraient avec un couple homosexuel en France.
Vous pouvez donc être multi-parent, coparent, mono-parent … il s’agit d’une nouvelle ère pour toutes les personnes souhaitant fonder leur propre famille.
La procréation assistée : ton père n’est pas en réalité ton père
Yvette et Antoine, jeune couple vivant à paris ayant passé la trentaine, ne parviennent toujours pas à enfanter. Ils décident alors de se lancer dans le long parcours de combattant de l’aide à la procréation (AMP). D’après les analyses, il s’est révélé que ce sont les spermatozoïdes de Antoine qui ont un souci. Les ovocytes de la jeune femme pourront alors être fécondés in vitro grâce à un don de sperme. L’embryon sera ensuite replacé dans son ventre. Le couple pourra ainsi réaliser son vœu le plus cher en devenant d’un petit Éric.
Cet enfant a en réalité deux papas : le père social (Antoine) qui s’occupera de son éducation et lui témoignera toute son affection, et le géniteur (le donneur de sperme).
Ses parents feront-ils part à Éric des difficultés qu’ils ont eues avant de le concevoir ? Antoine le Parisien pourra-t-il confier un jour à son garçon qu’il n’est pas issu de ses propres gènes ? Cette question demeure très débattue et les avis sont partagés.
Il y a quelques années, une enquête réalisée dans les centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain (Cécos) créés en 1973 en France a révélé que 60 % des couples ayant eu recours à un donneur avaient l’intention de dévoiler son mode de conception à leur enfant (17 % étaient dans l’incertitude et 24 % s’y étaient opposés). Ces chiffres sont le témoignage d’un changement rapide des mentalités.
L’anonymat du don de sperme a pendant longtemps été vu comme relevant de l’intérêt de l’enfant et du père. Les Cécos apparient encore aujourd’hui le futur père et le donneur afin qu’il puisse se faire passer pour le parent biologique. Toutefois, elles s’assurent de respecter les critères morphologiques, ethniques et sanguins (groupe sanguin) pour éviter d’avoir à identifier l’enfant comme n’étant pas celui de son père social.
Des réglementations très diverses
Les couples infertiles de nos jours peuvent facilement devenir parent grâce à l’avancée des techniques de la procréation médicale assistée (inséminations, transferts d’embryons, fécondation in vitro …), les dons de sperme, d’ovules ou d’embryons. Dans les années 2007, 2,5 % des bébés étaient conçus par l’AMP en France.
Chaque année, les techniques d’AMP permettraient de concevoir en moyenne 200 000 enfants. Les couples à la recherche d’un don d’ovocytes, de spermes ou d’embryons sont de plus en plus confrontés à des attentes assez longues (entre 1 et 2 ans) au sein des Cécos.
Les lois en la matière sont assez complexes et varient d’un pays ou d’une région à un autre. En Italie, les dons de sperme, d’embryons ou d’ovules sont interdits. L’Allemagne et la Norvège interdisent les dons d’ovules. Les transferts d’embryons ne sont pas autorisés par le Portugal et la Suède.
Ces trois formes de dons sont légales en France. Seulement, les législations relatives à la bioéthique de 1994 (mise à jour en 2004 et 2011) réservent l’AMP uniquement aux couples hétérosexuels.
Dans les pays anglo-saxons, mais également en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique, l’assistance à la procréation est proposée à toutes les femmes à condition qu’elles soient en bonne santé et majeures. Les couples hétérosexuels ne peuvent pas en bénéficier d’office !
Adoption : parent de cœur et parent de sang
« Il s’agit d’une belle histoire. Une histoire de respect, de liberté, d’amour…aucun père le jour de ma naissance, deux le jour de mon mariage ». Le romancier Éric Fottorino publie en 2008 l’histoire de son père adoptif qui venait de mettre un terme à ses jours. Dans l’homme qui m’aimait tout bas (Question à mon père, Gallimard, 2010), l’ex-patron du Monde rend hommage à celui qui a épousé sa mère quand il n’avait que 10 ans et lui a donné son nom et toute l’affection qu’un enfant puisse rêver avoir de son géniteur. Cela ne l’a pas empêché de reprendre contact avec son père biologique lorsqu’il avait 17 ans. Dans son ouvrage, ce qu’il raconte est à la fois inspirant et émouvant.
Dans une situation d’adoption, les parentés sociales et biologiques sont clairement séparées l’une de l’autre. Vieille comme le monde, cette pratique connait aujourd’hui quelques progressions au sein des sociétés modernes où le projet parental et le désir d’enfant sont devenus le socle des couples.
On remarque néanmoins que la plupart des enfants adoptés éprouvent un certain désir de rencontrer leurs parents biologiques à partir de l’adolescence. Bien évidemment, sans pour autant renoncer aux liens affectifs avec la famille adoptive. Éric Fottorino écrit à cet effet : « comme il est possible d’aimer plusieurs enfants, nous pouvons aussi aimer plusieurs pères… et plusieurs mères … »
Une montée en flèche de l’adoption internationale
En quinze ans, le nombre d’enfants adoptés a pratiquement doublé. D’après les statistiques de l’Ined, plus de 10 000 demandes sont déposées chaque année. En renonçant à l’assistance médicale à la procréation (généralement par contrainte ou à cause de l’inefficacité), l’adoption se présente comme la solution idéale à sept candidats sur dix. La loi française rend l’adoption accessible à tous les célibataires (sous certaines conditions).
Dans le cadre d’une adoption simple, les liens de filiation entre adoptés et adoptants sont maintenus sans toutefois rompre les liens avec la famille d’origine. Quand il s’agit d’une adoption plénière par contre, le lien des parents de sang est supprimé au profit d’un nouveau lien de filiation.
Dans certains pays riches, les enfants adoptables sont rares. Les futurs parents peuvent alors se tourner vers l’adoption internationale. Dans le monde entier, la France occupe la deuxième place en matière de nombre d’enfants étrangers adoptés. Elle se place juste derrière les États-Unis d’Amérique qui comptent plus de 20 000 enfants adoptés à l’internationale dont 20 % sont nés en Europe, 26 % en Amérique, 20 % en Afrique et 27 % en Asie.
La gestation pour autrui : un père, trois mères
Maryse habite à Paris et est atteinte d’une maladie rare ne lui permettant pas de tomber enceinte. Elle décide alors ensemble avec Damien son époux, de se rendre en Californie puisque la législation de cet État leur permet de solliciter une mère porteuse. Une fois sur place, une agence spécialisée les a mis en contact avec des « candidates potentielles ». Le couple finit par choisir Sylvie pour porter leur bébé pendant neuf mois. Très vite, Maryse apprend qu’elle ne sera pas la donneuse gamète, car elle ne produit pas d’ovocytes. C’est finalement une de ses amies qui sera la donneuse à l’origine de Léa et Dominique.
Dans l’histoire, les maternités de substitution ne sont pas nouvelles. Déjà dans la sainte Bible, des passages ont eu à évoquer des tantes et des sœurs qui ont accepté de porter un enfant pour le couple de leur sœur ou de leur frère, soit par insémination (technique évoquée par les historiens depuis le 18e siècle), soit en faisant une petite exception à la règle de fidélité sexuelle.
Toutefois, la gestation pour autrui consistant à solliciter une mère porteuse, présente un nouveau scénario : le transfert d’embryon fait que la mère génétique n’est pas la mère porteuse. S’il y a eu dons d’ovules, il faudra faire la distinction entre la mère d’intention (celle qui prendra l’enfant dès sa naissance), la mère biologique et la mère porteuse. La science a donc permis de diviser la maternité entre trois individus.
La gestation pour autrui (GPA) : le débat persiste
Si la gestation pour autrui est interdite par la législation française, il faut noter qu’elle est autorisée dans plusieurs autres pays. La bataille du couple précédent (Maryse et Damien) est un exemple bien connu. Damien est le père génétique et Maryse la mère légale.
D’après le biologiste Henry Atlan, la GPA pourrait installer une solidarité unique, comme dans le cas d’une femme qui accepte de porter le bébé de sa sœur qui n’est pas en mesure de porter une grossesse. Mais la GPA peut également entrainer le commerce des enfants ou le trafic de localisation d’utérus.
De nos jours, ce sont les couples homosexuels qui se tournent de plus en plus vers cette pratique. Ils considèrent la porteuse comme une mère et sollicitent le plus souvent une connaissance proche pour enfanter le bébé. Dans le cas des couples gays, l’enfant aura alors deux papas et une maman.
Recomposer une famille : des beaux-pères et des belles-mères
Usines à névrose ou tribus dynamiques ? Les familles recomposées sont devenues légion en France surtout à cause de la banalisation des divorces. Il serait tout de même assez compliqué d’en dresser un profil type. Certaines de ses familles ressemblent à une vraie noria : la maison se remplit et se vide lorsque les enfants de la femme partent chez leur père et que ceux du conjoint arrivent en week-end, par le jeu des gardes alternées, etc.
En ce qui concerne le statut de beaux-parents, on remarque qu’il est souvent sujet à polémique. Les enfants du père peuvent par exemple rejeter la belle-mère en la considérant comme « celle qui a volé papa à maman ». Il existe à Paris un groupe de parole dénommé « Club des marâtres : le club de toutes celles qui ont vu leur prince charmant arriver avec ses enfants ».
Dans cette situation, c’est généralement à la naissance d’un nouvel enfant que la famille se recompose vraiment et qu’elles se voient acceptées. Plusieurs configurations existent. Elles donnent lieu à des implications variables dans les relations éducatives ou affectives de la part des beaux-pères et des belles-mères. Les conceptions des deux membres du couple entrent en jeu et la qualité des relations avec le parent divorcé.
En enquêtant sur ces « familles qui se réinventent », Ubrich Laurence explique que dans les configurations les plus réussies, le beau-parent se présente comme « un référent de plus pour l’enfant, comme un bonus de tendresse et de conseils pour l’aider à grandir ».
Des beaux-parents non légitimes
Les statistiques sont difficiles à établir et les études quantitatives demeurent partielles en ce qui concerne ces familles. D’après les chiffres de 2006, 1,2 million d’enfants se trouvaient dans une famille recomposée et 400 000 enfants sont nés à l’issue de la recomposition familiale. Ces derniers vivent donc avec un demi-frère (ou une demi-sœur) et avec leurs deux parents. Généralement, ils appartiennent à des familles nombreuses.
Quatre points permettent de distinguer les familles recomposées :
• Elles sont plus modestes ;
• Plus nombreuses (au moins 3 enfants) ;
• Elles sont souvent jeunes ;
• Elles sont égalitaires (légèrement) en ce qui concerne le partage des tâches du couple.
Ici en France, la loi ne reconnait pas les liens affectifs tissés par les beaux-parents. Sauf mention contraire ou arrêtée spéciale d’un juge, la législation ne leur donne pas accès à l’autorité parentale. Quel que soit le degré d’implication de celui-ci dans l’éducation de l’enfant, il n’est pas légitime lorsqu’il assiste à une réunion des parents d’élèves par exemple. Il n’est pas non plus autorisé à voyager seul avec lui ou à l’emmener aux urgences après un accident …
Les modèles familiaux : la mosaïque des différentes configurations
En France, 10 % des enfants se retrouvent au sein d’une famille recomposée, 20 % en famille monoparentale et le reste dans une famille dite traditionnelle. On ne connait pas encore les chiffres exacts pour les familles homoparentales ainsi que pour la coparentalité choisie. Toutefois, notez que les statistiques sont loin de refléter fidèlement la réalité quand on parle de parenté et de famille. C’est une vraie mosaïque de configuration qui s’installe, car depuis 1970, on assiste à l’augmentation du taux des divorces, des couples non mariés, des remariages, auxquels s’ajoute celui de ceux qui vivent seuls avec des enfants, les pacsés, les homosexuels qui se marient, etc.